Sous la direction de Jean-François LYON-CAEN, PFE, Gresse-en-Vercors (38).
L’idée maîtresse du projet est la réhabilitation par l’agrandissement d’une ancienne maison d’alpage en un refuge. Dans un cadre de montagne, à l’atmosphère pastorale, l’accent est porté sur l’accueil. Cet écrin naturel, à la croisée des chemins, mène à la découverte du Vercors et au dépaysement. Conserver l’esprit du lieu est fondamental, par un travail d’aménagement extérieur discret pour mettre en avant la transformation de la maison. Garder les 4 murs en pierre s’insérant entre deux extensions en bois en continuité est l’équilibre trouvé sur un enjeu de conservation tout en apportant de la modernité. Le confort par la lumière et la révélation du paysage offrent aux occupants une expérience immersive inoubliable.




La genèse du projet de refuge a été dictée par deux idées fortes, une immersion du bâti dans son cadre naturel puis une signature architecturale assumée d’extension en continuité sur ses deux extrémités par des constructions en ossature bois, parallèle à un chemin. Ces deux polarités, qui déportent l’espace initial à l’est et à l’ouest, reflètent les deux ambiances des lieux. A l’est, dans l’espace dortoir, une immersion dans la forêt qui est synonyme d’intimité. Puis à l’ouest, avec l’extension dédié à l’accueil et à la gestion du refuge, un regard tourné vers Gresse-en-Vercors. En conservant en son milieu le corps de pierres maçonné pour l’espace commun, l’ensemble est unifié par une seule toiture à deux pans. Le parti pris dès le départ c’est de faire rentrer la lumière naturelle dans un édifice à l’origine très peu éclairé et cloisonné en agrandissement des baies existantes pour le réfectoire et la création de grandes surfaces vitrées protégées par une enveloppe en claire-voie tamisant le rayonnement solaire. L’intention était de penser le lieu dans son intériorité, par des variations spatiales, le dessin du mobilier mais aussi par ses abords, avec un aménagement essentialiste.







